Le 26 avril 1986, à 1 h 23, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, situé dans le nord de l'Ukraine, près de la frontière russe et biélorusse, explosait, contaminant une bonne partie de l'Europe, mais surtout ces trois pays, alors républiques de l'URSS.
Plus de 25 000 "liquidateurs" de la catastrophe, essentiellement Russes, Ukrainiens et Biélorusses qui ont effectué divers travaux, dont la construction d'un sarcophage autour du réacteur accidenté, sont morts, selon des estimations officieuses.
Un bilan de l'ONU en septembre 2005 avait estimé à 4 000 le nombre de décès avérés ou à venir en Ukraine, en Biélorussie et en Russie par suite de cancers, mais il avait été très contesté par de nombreuses ONG.
Officiellement, rien qu'en Ukraine 2,3 million de personnes sont considérés comme "ayant souffert à la suite de la catastrophe". Quelque 4 400 Ukrainiens, enfants ou adolescents au moment de la catastrophe, ont été opérés entre 1986 et 2006 pour le cancer de la thyroïde, conséquence la plus évidente de la radiation, selon le ministère de la santé.
La centrale de Tchernobyl, dont un dernier réacteur continuait à produire de l'électricité, a été fermée en décembre 2000. Mais avec son sarcophage fissuré qui recouvre quelque 200 tonnes de magma radioactif composé du combustible nucléaire, elle demeure une menace constante. Ce magma est "notre plus grand problème", relevait, vendredi, le ministre des situations d'urgence ukrainien, Volodymyr Chandra, dans un communiqué. "Il est hautement radioactif et nous faisons tout pour que la pluie et la neige ne pénètrent à l'intérieur du sarcophage", a-t-il fait valoir.
Mon commentaire : heureusement, nous nous avions l'infranchissable ligne bleue des Vosges...
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