dimanche 23 mars 2008

A bord du Darjeeling Limited

C’est l’histoire de trois frères qui se retrouvent. Un an après la mort de leur père, Francis propose à Peter et Jack de mener une "quête spirituelle" à travers l’Inde pour rendre visite à leur mère, retirée dans un couvent himalayen. "Can we agree to that ?", demande-t-il régulièrement. Et les deux autres d’acquiescer, résignés. Pourtant, les désaccords sont nombreux et les disputent s’enchaînent. Ils finissent par se faire expulser du train et se retrouvent au Rajasthan. Un autre voyage débute alors, totalement délirant !

Mon commentaire : Film psychédélique et loufoque, jubilatoire en tous les cas, avec en quelque sorte une recherche du sens de la vie comme aurait pu l'entrevoir les Monty Python. Entre la disparition du père, la recherche de la mère et la mort de l'enfance, tout cela en courant après le train de la vie, sans oublier l'amante toxique du début qui hante le film et leurs vies. Les symboliques fusent, les rires aussi.

samedi 22 mars 2008

Le chagrin des Belges

Hugo Claus est mort

L'écrivain flamand Hugo Claus est mort mercredi à 78 ans dans un hôpital d'Anvers, après avoir demandé à être euthanasié.

Dans son roman le plus célèbre, Le chagrin des Belges, il décrit avec un lyrisme brutal et truculent une certaine médiocrité réactionnaire du milieu provincial flamand. Il y dénonce la collaboration flamande avec l'occupant allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, un des thèmes tabous de la politique belge.

Mon commentaire : Voici un grand écrivain (J'avais savouré "le Chagin des Belges") un grand homme que j'installe sans hésitation dans mon Panthéon personnel au côté d'un Jacques Brel. Hugo Claus a eu la chance de pouvoir choisi de mourir digne et debout , restant cohérent ainsi dans son approche et dans son combat contre la médiocrité ordinaire.

Cette dernière n'étant ni l'apanage des seuls réactionnaires, ni encore moins celle du milieu provincial flamand, il reste bien des combats à mener, des dignités à préserver, quoiqu'il en coute, de l'ostracisme des conformistes, des faux modestes et des faux sages, des "consensuelisateurs" mous jusqu'aux humiliations infligées par les orthopédistes morbides de la pensée.

Les brav's gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux disait Brasssens...